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vendredi 1 décembre 2017

La molécule supprime les pensées indésirables du cerveau ?

La molécule supprime les pensées indésirables du  cerveau
Avez-vous déjà eu envie d'arrêter de ruminer vos idées noires sans y parvenir ? Des scientifiques britanniques ont peut-être une solution : ils ont trouvé que les personnes ayant le plus de Gaba dans une région du cerveau arrivent mieux à bloquer des pensées indésirables.
CE QU'IL FAUT RETENIR
La rumination et les pensées négatives persistantes sont des symptômes associés à des maladies psychiatriques comme la dépression ou la schizophrénie.
Le Gaba semble bloquer les pensées indésirables.
Une nouvelle piste thérapeutique consisterait à augmenter l'activité de ce neurotransmetteur dans l'hippocampe.
Pour se sentir « bien dans sa tête », il est essentiel de pouvoir se libérer de pensées négatives. Les souvenirs intrusifs ou les images chocs que l'on ne peut pas bloquer dans son esprit, les hallucinations, les soucis récurrents sont fréquents dans divers troubles psychiatriques : le stress post-traumatique, la schizophrénie, la dépression, l'anxiété...
Les scientifiques pensent que l'incapacité à bloquer ces pensées indésirables reflète un manque de contrôle du cortex préfrontal. Mais cette incapacité pourrait aussi être liée à une hyperactivité de l'hippocampe, une région du cerveau importante pour la mémoire. En effet, le stress post-traumatique et la dépression s'accompagnent souvent d'une hyperactivité de l'hippocampe. Mais quel dysfonctionnement pourrait expliquer que certaines personnes n'arrivent pas à bloquer leurs idées noires ?
Pour en savoir un peu plus, des chercheurs ont mené des expériences sur de jeunes adultes en bonne santé ; les participants ont passé plusieurs tests au cours desquels ils devaient essayer de stopper des pensées indésirables. Par exemple, dans une expérience, ils apprenaient à associer des mots par paires. Mais, parfois, par un signal coloré, il leur était demandé de ne pas se souvenir de certains mots : ils devaient se rappeler les associations de mots sur fond vert mais pas sur fond rouge.
Le Gaba bloque les souvenirs indésirables dans l'hippocampe
Les chercheurs ont suivi l'activité cérébrale des participants par une IRM fonctionnelle et une spectroscopie par résonance magnétique. Ils se sont alors aperçus que les personnes qui avaient le plus de Gaba dans l'hippocampe réussissaient le mieux à bloquer des pensées indésirables.
Le saviez-vous ?
Le Gaba (acide γ-aminobutyrique) est un neurotransmetteur inhibiteur du
Le cerveau : quand il est libéré par un neurone au niveau d’une synapse,
Il inhibe l’activité du neurone suivant.
Ces résultats suggèrent que les neurones de l'hippocampe qui libèrent du Gaba contrôlent les pensées intrusives et que l'hyperactivité de l'hippocampe peut provenir d'un dysfonctionnement de ces neurones. Les neurones qui libèrent du Gaba dans l'hippocampe sont des inter neurones Gaba-ergiques en contact avec des centaines de neurones ; ils sont connus pour jouer un rôle dans l'apprentissage et l'intégration d'informations.
Cette découverte pourrait aider à mieux comprendre certaines pathologies, comme la schizophrénie ou le stress post-traumatique, où les patients ne peuvent s'empêcher de ruminer leurs pensées. Elle pourrait aussi permettre de trouver de nouvelles approches pour traiter ces troubles : il faudrait pour cela améliorer l'activité du Gaba dans l'hippocampe des patients.

Comment améliorer ses performances en mathématiques ?

Comment améliorer ses performances en mathématiques sans plancher des heures durant sur un livre ? 
Il suffit de quelques chocs électriques dans un endroit bien précis du cerveau pendant la résolution d'un problème, et les capacités de calcul s'améliorent. De quoi donner des idées à quelques semaines des épreuves du bac...
Vous en aviez rêvé ? Ils l'ont fait. Des chercheurs de l'université d’Oxford viennent de montrer que l'on pouvait améliorer les compétences en mathématiques en envoyant un faible courant électrique dans une région précise du cerveau durant la résolution d'un problème. De quoi réconcilier celles et ceux qui ont des difficultés avec cette science si particulière.
Le contexte : améliorer les capacités cognitives par l’électricité
La rumeur prétend que nous n'exploitons que 10 ou 30 % des capacités de notre cerveau. Cet organe si particulier comporte encore son lot de mystères, mais des scientifiques pensent qu'il est possible d'augmenter sa puissance en utilisant les moyens adéquats. Ainsi, en 2010, Roi Cohen Kadosh et ses collègues britanniques ont montré que l'envoi d'un courant électrique de faible intensité dans le lobe pariétal droit du cerveau, impliqué dans la compréhension des nombres, permettait de mieux retenir une série de chiffres.
Mais ce n'était pas encore suffisant pour eux. Désireux de passer à l'étape supérieure, ils ont entrepris une série d'expériences dans le but d'améliorer directement la capacité de calcul. Comme ils l'expliquent dans la revue Current Biology, leurs efforts se sont révélés payants.
L’étude : le cerveau électrique meilleur en mathématiques
Dans ce nouveau travail, 25 volontaires ont pris part aux expérimentations. Tous se voyaient équipés d'électrodes placées au sommet du crâne, à des endroits bien précis. Durant des sessions mathématiques étalées sur cinq jours, 13 d'entre eux recevaient un courant électrique dont l'intensité fluctuait de manière arbitraire (stimulation transcrânienne de bruit aléatoire) dans une région précise du cerveau, le cortex préfrontal dorsolatéral, dont on suppose qu'il joue un rôle dans la réflexion mathématique. Les 12 autres, en revanche, faisaient office de groupe placébo, ceux-ci ne recevant pas de décharge. 
En parallèle, une spectroscopie dans le proche infrarouge, permettant d'observer le flux sanguin et d'en déduire le métabolisme, a été pratiquée chez tous les participants, afin d'étudier d'éventuelles différences.
Lors des tests, les volontaires au cerveau électrisé se sont montrés meilleurs que les autres pour retenir des équations qu'ils avaient préalablement vues, qu'ils ont mémorisées deux à cinq fois plus vite. En plus, leurs capacités de calcul ont été améliorées de l'ordre de 30 à 40 % par rapport à celles du groupe témoin. Lorsqu'on regarde le métabolisme cérébral, il est pourtant plus faible chez les volontaires traités. Leur cerveau est plus efficace en utilisant pourtant moins d'énergie. La stimulation électrique semble donc faciliter la mémoire mathématique et les aptitudes à compter sur le court terme.
Six mois plus tard, six participants de chaque groupe ont accepté de reprendre part aux tests. Les capacités de calcul restaient toujours supérieures dans le lot de ceux qui avaient été soumis au courant électrique. Mieux : ces performances pouvaient être généralisées. Ainsi, ils n'étaient pas uniquement plus brillants pour résoudre des équations déjà vues par le passé, ils se montraient également meilleurs pour trouver les résultats de problèmes du même ordre. En revanche, l'aspect mémoire avait régressé, et les deux groupes présentaient des performances équivalentes.
L’œil extérieur : bientôt disponible dans les salles de classe ?
Est-ce le secret pour réussir ses épreuves de maths ? Il est encore bien trop tôt pour le dire, et l'expérience, absolument non douloureuse, ne peut être généralisée à partir d'un échantillon aussi faible. Mais cela ouvre des perspectives réjouissantes, qui ne sont peut-être que les prémices d'une voie très prometteuses. Pour les auteurs, ce gain de potentiel mathématique s'expliquerait par une plus grande excitabilité des neurones du fait du courant électrique circulant, facilitant une activation synchrone des cellules cérébrales.
Mais avant de voir débarquer de tels dispositifs dans les salles de classe ou à la maison, il faudra du temps. D'une part parce que les électrodes doivent être minutieusement placées par des experts et l'entraînement exige d'être tout aussi précis, et d'autre part car on ignore si la technique est sans danger. Et il y a de quoi émettre quelques doutes.
En effet, dans leur précédente expérience, ils avaient utilisé un courant de faible intensité et continu. Leurs investigations ultérieures ont révélé que la manipulation pouvait causer quelques troubles de la cognition. Dans ce nouvel article, ils ne font état d'aucun effet secondaire indésirable constaté. Êtes-vous alors prêts à tenter l'expérience pour compter un peu plus vite ?

Levothyrox : un autre médicament alternatif disponible en décembre

Levothyrox : un autre médicament alternatif disponible en décembre
Plusieurs solutions sont désormais proposées aux patients qui souffrent d'effets secondaires liés au nouveau Levothyrox. Début décembre, le Thyrofix (Unipharma) sera disponible, ce qui portera à cinq le nombre de médicaments pour les malades de la thyroïde.
CE QU'IL FAUT RETENIR
Début décembre, un nouveau médicament, le Thyrofix (Unipharma), sera disponible en pharmacie pour remplacer le Levothyrox.
La semaine passée, des patients ont obtenu gain de cause au tribunal de Toulouse.
Des boîtes d'Euthyrox (l'ancienne formule du Levothyrox) ont été importées et d'autres vont arriver.
Le Thyrofix, du laboratoire Unipharma, sera disponible à partir de la première semaine de décembre. « Il s'agit d'un médicament générique qui dispose d'une autorisation de mise sur le marché en France depuis le 20 septembre », a précisé la Direction générale de la santé (DGS) dans un communiqué. « Par ailleurs, l'Agence du médicament (ANSM) étudie l'arrivée de nouvelles spécialités, notamment sous une forme galénique [aspect physique, NDLR] différente », a ajouté la DGS.
La nouvelle formule du Levothyrox a été mise sur le marché en mars, mais certains patients se sont rapidement plaints d'effets secondaires. Face à leur colère, les autorités de santé ont dû mettre en place des alternatives, alors que le Levothyrox (Merck) était jusque-là en situation de quasi-monopole, avec quelque trois millions d'usagers.
Des stocks de l'ancienne formule ont été importés d'Allemagne de façon transitoire, sous le nom d'Euthyrox. Selon les chiffres du ministère, 198.720 boîtes d'Euthyrox importées ont été mises à disposition des patients à partir du 2 octobre. « À ce jour, 150.000 traitements ont été dispensés », selon la DGS. « Des quantités comparables seront à nouveau importées et disponibles dans les officines à compter de mi-décembre pour laisser le temps aux patients de se reporter vers les alternatives disponibles ».
Mardi, le tribunal de grande instance de Toulouse a ordonné à Merck de délivrer « sans délai »l'ancienne formule du Levothyrox à 25 patients de Haute-Garonne qui se plaignaient de « graves troubles ». Les associations espèrent que ce jugement fera jurisprudence.
De nouvelles boîtes attendues en pharmacie
La deuxième alternative est le L-Thyroxin Henning (Sanofi). « Depuis sa mise sur le marché le 16 octobre, plus de 300.000 boîtes ont été mises à disposition », indique la DGS, selon laquelle « près de 200.000 traitements ont été à ce jour dispensés ».
« D'ici la fin décembre, plus de 400.000 boîtes supplémentaires sont attendues », poursuit-elle en rappelant que ce médicament est « mis à disposition de manière pérenne » en France, contrairement à l'Euthyrox.
Dans tous les cas, les patients ne doivent jamais arrêter ou modifier leur traitement sans avis médical.
Enfin, la dernière alternative au Levothyrox est la L-Thyroxine (Serb), qui se prend sous forme de gouttes. Ce médicament est le seul qui était déjà présent sur le marché aux côtés du Levothyrox avant le début de la crise, mais il était indiqué en priorité pour les enfants et les personnes qui ont des troubles de la déglutition. Depuis octobre, la production en a été augmentée « à hauteur de 18.000 flacons par semaine » pour « répondre aux demandes supplémentaires », selon la DGS.
Les autorités de santé insistent sur le fait que les patients qui ne rencontrent pas de problème avec la nouvelle formule du Levothyrox ne doivent pas changer de traitement. « Dans tous les cas, les patients ne doivent jamais arrêter ou modifier leur traitement sans avis médical », souligne la DGS.
Thyroïde : cinq remplaçants du Levothyrox bientôt disponibles
La ministre de la Santé vient d'annoncer la mise en vente dès le mois prochain de nouveaux médicaments contre l'hypothyroïdie, qui pourront donc se substituer au Levothyrox.
Les malades de la thyroïde, dont certains ont dénoncé des effets secondaires de la nouvelle version du Levothyrox, disposeront de « cinq médicaments différents » à partir de la « mi-novembre », a indiqué jeudi la ministre de la Santé Agnès Buzyn. « Nous aurons le choix entre cinq molécule sdifférentes, cinq médicaments différents de marques différentes à partir de mi-novembre », a-t-elle précisé sur CNews, sans détailler exactement lesquels.
Face à la colère de patients signalant des effets secondaires d'une nouvelle formule du Levothyrox, la ministre de la Santé avait annoncé le 15 septembre le retour sous quinze jours de l'ancienne formule de ce médicament (baptisée Euthyrox) avant l'arrivée de médicaments alternatifs. Importées d'Allemagne, 190.000 boîtes de 100 comprimés d'Euthyrox en 8 dosages différents ont été acheminées en France. L'Euthyrox est fabriqué par le laboratoire allemand Merck comme le Levothyrox.
Le Levothyrox n'a plus le monopole
« Il reste aujourd'hui 60.000 boîtes » de cette ancienne formule du Levothyrox, a détaillé Agnès Buzyn « mais c'était vraiment pour passer un cap, [...] en attendant que de nouvelles marques soient disponibles ». Un premier médicament alternatif, le L-Thyroxin Henning (laboratoire Sanofi), est disponible depuis lundi. « 220.000 boîtes viennent d'être livrées », a précisé la ministre. « Et une à deux autres marques vont arriver en novembre », a-t-elle ajouté.
Jusqu'à cette crise, le Levothyrox était en situation de quasi-monopole en France. Au total, trois millions de patients prennent ce médicament en France (premier marché mondial) pour soigner l'hypothyroïdie ou après une opération de cancer de la thyroïde.