18 affaires de
malversation contre le dictateur et ses proches , sont actuellement
devant la justice militaire.
En disposant du budget du ministère de la Défense pour la construction du palais présidentiel à Hammamet (dont le coût s’élève à 4 millions de dinars)
- Le réaménagement de
la colline de Sidi Bou Saïd.
- L’achat
du bateau Elyssa à 1,8 million de dinars.
- Le coût des soins à
l’hôpital militaire pour la famille Ben Ali s’élève à 758 mille dinars.
- Les dettes du RCD.
tout ceci pour la période
allant de 1991 à 1999.
Le mercredi après midi 22 juin 2011 à la Kasbah a eu lieu la 10ème rencontre périodique de la cellule de communication du premier ministère tenue entre les représentants de plusieurs ministères et les médias. Lors de cette rencontre, le, représentant du ministère de la Justice, a déclaré que le nombre des actions en justice intentées contre le président déchu et son épouse s’élève, jusqu’à mercredi, à 113 affaires, dont trois ont ouvert droit à une instruction, durant la période comprise entre le 15 et le 17 juin courant.
Le mercredi après midi 22 juin 2011 à la Kasbah a eu lieu la 10ème rencontre périodique de la cellule de communication du premier ministère tenue entre les représentants de plusieurs ministères et les médias. Lors de cette rencontre, le, représentant du ministère de la Justice, a déclaré que le nombre des actions en justice intentées contre le président déchu et son épouse s’élève, jusqu’à mercredi, à 113 affaires, dont trois ont ouvert droit à une instruction, durant la période comprise entre le 15 et le 17 juin courant.
Selon les dernières statistiques communiquées par le secrétariat
d’Etat chargé du Fonds de solidarité nationale, 26 – 26, au mois de décembre
2010, les dons en faveur du Fonds se sont accrus remarquablement, depuis la
mise en place du mécanisme. Ils sont passés de 5,112 MD, au cours de la journée
nationale de solidarité, le 8 décembre 1994, à 40,794 MD, au cours de la même
journée de l’année 2009. Le nombre des donneurs, pour sa part, est passé de 182
mille uniquement, en 1994, à 5,866 millions de donneurs en 2009 soit un peu
plus de la moitié des tunisiens, pour une population active de 3,7 million de
personnes. C’est dire que ce ne sont pas exclusivement les gens qui travaillent
et qui ont des rentrées d’argent régulières qui participent à l’alimentation du
FSN. Bien au contraire, beaucoup d’inactifs effectuent des dons au profit du 26
– 26 et par conséquent, au profit de la famille de Ben ALi.
La deuxième affaire intentée contre le président déchu, son
épouse et son beau-frère Moncef Trabelsi, et un certain ombre de
ministres et anciens responsables se rapporte à l’octroi, de manière illégale,
à la société de transport maritime « Transmed » appartenant à Moncef
Trabelsi, des marchés de transport de produits pétroliers de la Société
« STIR », privilège qui a permis au propriétaire de la société
« Transmed » de gagner des sommes colossales grâce à ces pratiques
déloyales.
La troisième affaire portée contre Leila Trabelsi, son frère,
Belhassen Trabelsi et tous ceux qui seront cités dans le cadre des enquêtes
menées à cet effet, se rapporte à l’abus de confiance, à l’escroquerie et au
dol commis à l’encontre d’un homme d’affaires tunisien résidant à l’étranger,
qui représente les intérêts d’un groupe d’investissement arabe spécialisé dans
le domaine touristique.
Selon les faits, la victime a fait l’objet
d’une manœuvre dolosive et a été victime d’escroquerie, en ce sens
que Leila Ben Ali et son frère lui ont promis de l’aider pour la réalisation
d’un complexe touristique à Hergla, une promesse indue qui lui a coûté un
montant de 5 millions d’euros (environ 10 million de dinars).
M. Kadhem Zine El Abidine a souligné que le jugement par
contumace prononcé contre le président déchu et son épouse renforce la demande
de son extradition vers la Tunisie, par le royaume d’Arabie saoudite. Il a,
dans ce contexte, démenti que le tribunal ayant examiné l’affaire du palais de
Sidi Dhrif ait précipité la proclamation du verdict contre Ben Ali et son
épouse, affirmant que l’examen de l’affaire en l’absence de l’accusé, dans le
domaine pénal, exige de prononcer le jugement, dans la même journée que le
procès.
Il a, en outre, affirmé que la convocation du président déchu
pour le procès, s’est déroulée, d’une manière incontestable et de façon légale,
et cela, « avec une convocation adressée par le juge tunisien à l’accusé
et à son épouse, par l’intermédiaire d’un juge saoudien, par les canaux
diplomatiques, trente jours avant le déroulement du procès, conformément à la
loi en vigueur dans ce domaine