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mercredi 31 octobre 2012

L'or sera -t-il un moyen efficace pour dépistage du cancer?


D'après une étude parue dans une revue scientifique britannique, l'or à très faibles doses permettrait de détecter maladies et infections graves.
Molly Stevens et son équipe de chercheurs du Royal College de Londres ont publié une étude étonnante dans la revue Nature Nanotechnology. Selon eux, les nanoparticules d'or permettraient de dépister des infections comme le VIH, et certains cancers, comme par exemple, celui de la prostate. Le test de dépistage est très simple : il suffit de déposer quelques particules d'or sur une base en plastique jetable puis de soumettre le sang du patient à ce système, afin d'en analyser le sérum. Le résultat est visible à l'œil nu : si le patient présente les marqueurs biologiques d'un cancer ou du VIH, la solution se colore en bleu. A l'inverse, si le patient est sain, la solution devient rouge. En plus d'être facile à réaliser, le test est donc très peu coûteux car il ne nécessite pas de matériel spécifique Autre atout de taille, ce procédé permettrait de détecter beaucoup plus tôt les premiers stades d'un cancer ou d'une infection, là ou les méthodes actuelles échouent. En revanche, il n'indique pas le stade de développement de la maladie.Ainsi, cette technique pourrait intéresser aussi bien les ONG, que les pays émergents. Les chercheurs sont actuellement en contact avec certaines ONG afin de mettre en place un essai clinique de grande envergure afin de vérifier l'efficacité du test.


C'est quoi l'epargne?

L'épargne des ménages est la part du revenu disponible non affectée à la consommation. L’épargne peut être considérée, également, comme une décision volontaire de mettre une certaine somme d’argent sur un compte en attente d’une future utilisation (exemple constitution d’un plan d’épargne retraite).
Le taux d'épargne se calcule ainsi :
Epargne
----------------------------x 100
Revenu disponible
Le patrimoine des ménages est l'ensemble de ses avoirs (actifs) moins ses dettes (passifs). Au sens usuel, le patrimoine c'est la richesse du ménage. C'est le résultat d'une accumulation de l'épargne. Economiquement, le patrimoine est un stock, alors que l’épargne est un flux.
Motivations de l’épargne :
On distingue trois motivations principales : l’épargne de précaution, l’épargne volontaire et l’accumulation du capital.
 Épargne de précaution :
La majorité des ménages épargnent dans le but de se prémunir contre certains risques :maladie, retraite, chômage, vol ou toute autre dépense imprévue, et ce malgré l'existence d'organismes sociaux d'assurance et de compagnies d’assurance privée. Cette épargne est appelée épargne de précaution car elle est motivée par un besoin de sécurité.
 Epargne volontaire ou consommation différée :
Les ménages épargnent pour réaliser un projet important et différent une consommation dans les futures vacances, achat d'une automobile, achat d'un appartement par exemple. Ils peuvent, dans ce cas, définir d’avance le montant qu’ils devront épargner afin de disposer de la somme nécessaire au moment de l’achat. Dans certains cas, ils acceptent même de réduire leur train de vie et donc leurs consommations pour atteindre cet objectif. L’épargne ne doit alors plus être considérée comme un reste, une partie du revenu disponible non utilisée, mais au
contraire comme une décision volontaire de mettre une certaine somme d’argent sur un
compte en attente d’une future utilisation (exemple : constitution d’un plan d’épargne retraite). Accumulation de capital:
Certains épargnent pour accroître le patrimoine qu'ils transmettent à leurs enfants, ou pour le plaisir de s'enrichir, d'accumuler des richesses. Des ménages aisés placent une partie de leur épargne à la Bourse en achetant des actions ce qui peut leur rapporter beaucoup d’argent mais aussi leur en faire perdre. Tout dépend des risques qu’ils sont disposés à prendre.
 Les formes de l’épargne :
On distingue classiquement deux formes d'épargne, l'une financière et l'autre non financière.
L’épargne financière :
Elle comprend :
 - les liquidités monétaires « inactives » (qui ne rapportent rien) : c'est la thésaurisation sous forme de « tirelire » ou « bas de laine » d'autrefois, le plus souvent maintenant, les sommes déposées sur des comptes courants bancaires ou postaux ;
- l'épargne liquide, c'est-à-dire l'argent placé à terme comme les livrets d’épargne bancaires (comptes spéciaux d’épargne, comptes d’épargne logement, le plus utilisé restant les livrets des caisses d'épargne ou les comptes épargnes des banques. Tous ces comptes sont rémunérés selon les taux d'intérêt en vigueur ;
-les titres (actions et obligations) achetés sur le marché financier ou bien encore les SICAV (sociétés d'investissement à capital variable
 - la souscription de contrat d'assurance-vie auprès des compagnies d'assurances.
 L’épargne non financière ou investie:
Elle comprend les achats de logements, maisons individuelles pour les ménages, et les achats de biens de production pour les entreprises individuelles. Les achats effectués sont ici considérés comme des investissements et non des consommations. Ces investissements nécessitent des sommes importantes au moment de l’acquisition qui doivent être amorties sur plusieurs années (exemple : le remboursement d’un crédit logement peut s’étaler sur 10 à 20 ans, parfois même plus).





comprendre la loi d'Engel

L’économiste Engel a définit un certain nombre de lois visant à montrer l’évolution des modes de consommation dans le temps en fonction de la variation des revenus. Ces lois s’appliquent dans le cas d’une augmentation du revenu disponible :
Loi N°1 : les dépenses alimentaires augmentent moins vite que le revenu. En conséquence, les dépenses liées à l’alimentation représentent une part de plus en plus faible des dépenses d’un ménage. La satisfaction du besoin de se nourrir ne nécessite pas en effet une hausse continue de l’achat de biens alimentaires. Cette diminution des dépenses de consommation est relative et non pas absolue.
Loi N°2 : les autres dépenses liées à des besoins primaires (logement, chauffage,
habillement) augmentent au même rythme que le revenu. L’accroissement du pouvoir d’achat permet au ménage d’augmenter ces différents postes de consommation (location d’un appartement plus grand…) mais dans un proportion égale à la hausse constatée du revenu disponible.
Loi N°3 : les dépenses ne relevant pas de la nécessité de satisfaire des besoins primaires augmentent plus rapidement que les revenus. Une fois ses besoins primaires satisfaits, un ménage consacre une part plus importante de son revenu à l’achat de biens et services répondant à des besoins secondaires (loisirs…).
Les lois d’Engel reposent sur l’analyse de la consommation finale des ménages. Elles analysent les variations relatives des différents postes de consommation en fonction de l’augmentation des revenus.
L’étude comparative dans le temps de la structure des dépenses des ménages selon les fonctions de consommation à travers les résultats des différentes enquêtes de consommation des ménages permet de relever les changements opérés dans le modèle de consommation.
Cette modification de la structure est révélatrice de l’évolution du niveau de vie des ménages.

Qu'est ce que la fonction de consommation?

La consommation privée occupe une place particulière dans le fonctionnement de l'économie.
Tout d'abord, il s'agit d'une composante particulièrement importante du PIB, considéré sous l'angle de la demande. Ensuite, elle présente un certain caractère de stabilité, par opposition aux investissements des entreprises, aux variations de stocks ou aux exportations, plus sensibles aux mouvements conjoncturels, mais aussi par rapport au revenu disponible. Aussi la consommation est-elle souvent perçue comme un facteur de soutien de l'activité, voire un amortisseur en période de faible croissance La consommation est l'utilisation et la destruction des biens et des services afin de satisfaire les besoins.
La comptabilité nationale, distingue deux types de consommation finale: la consommation finale des ménages ; appelée consommation privée et la consommation finale des administrations publiques ; appelée consommation publique.
On s’intéresse dans ce chapitre à l’étude de la consommation finale des ménages.
- Les formes de consommation
La consommation peut revêtir différentes formes. Ainsi, il est possible de distinguer entre plusieurs types de consommation dont les plus importants sont présentés dans ce qui suit.
 Consommation finale et consommation intermédiaire
La consommation des ménages est dite finale car elle concerne des biens et des services qui satisfont directement leurs besoins (alimentation, vêtements, consultation médicale).
La consommation des entreprises est dite intermédiaire car elle concerne des biens et des services utilisés pour produire d'autres biens et services (électricité, acier, verre).
* Consommation individuelle et collective
Une consommation individuelle satisfait un agent économique : le bien ou service consommé ne l’est que par un seul individu à l’exclusion de tout autre

* Une consommation collective satisfait de nombreux individus en même temps :
un bien ou un service peut être consommé en même temps par plusieurs individus sans possibilité d’exclusivité, et ce, en leur permettant de satisfaire le même besoin.
Ce sont des consommations assurées par des organismes publics ou des collectivités locales: l'éducation nationale, transport en commun, une piscine municipale.
Parfois ces services sont assurés par des établissements privés, par exemple les salles de spectacles privées (cinéma, théâtre).
 Autres formes
Comme la classification des biens, la consommation peut être :  durable ou non durable : les biens non durables sont détruits dès la première utilisation (carburant, nourriture…) alors que les biens durables sont détruits progressivement (vêtements, voitures…) , matérielle ou immatérielle : les biens matériels regroupent l’ensemble des biens alors que les biens immatériels constituent les services, marchande ou non marchande : tous les biens sont par nature marchands dans
le sens où ils sont échangés sur un marché à un prix couvrant au moins leur coût
de production. Par contre, certains services ne sont pas marchands, soit parce
qu’ils sont gratuits soit parce qu’ils sont cédés à un prix inférieur à leur prix de revient