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dimanche 26 août 2012

Comment tailler et greffer le pommier?

Taille du pommier:

L’hiver est la saison propice à la taille des arbres fruitiers à pépins comme le pommier. Elle s’effectue absolument hors période de gel. Une bonne taille doit être nette, précise et toujours en diagonale pour éviter que l’eau ne s’infiltre dans le bois coupé. L’objectif est de former la charpente de l’arbre, en supprimant les branches qui se croisent pour ne garder que les principales et les plus vigoureuses. On forme ainsi la silhouette de l’arbre. On coupe au dessus d’un œil (un bourgeon) tourné vers l’extérieur, à environ 60 cm du tronc Cette opération favorisera le développement du pommier. Une fois réalisée, la taille participera activement au bon développement de l'arbre La taille de fructification du pommier a un rôle important dans le développement de votre arbre fruitier ainsi que dans la maîtrise de sa production et est l'une des plus importantes opérations à exécuter. Elle s’effectue tous les ans, à l’automne et à la fin de l’hiver, juste avant la reprise de la végétation. A l’automne, on commence à supprimer les branches mortes, celles qui s’entrecroisent et les bois abîmés puis on retire les vieux fruits qui auraient pu rester sur les branches surtout ceux touchés par la moniliose. A la fin de l’hiver ou au tout début du printemps, après l’avoir nettoyé, il faut éclaircir le pommier puis supprime toutes les branches poussant vers l’intérieur de l’arbre.qui n’ont aucune utilité et peuvent altérer la fructification. On fait enfin une taille des branches principales en faisant le tour de l’arbre. On coupe les branches de l’année précédente au dessus du 2ème ou 3ème bourgeon. On taille toujours au-dessus d’un bourgeon tourné vers l’extérieur pour ne pas privilégier la pousse vers l’intérieur

Pourquoi Greffe-t-on le pommier?

Pour fructifier de façon correcte, le pommier aura besoin d'être greffé. Un porte-greffe bien choisi permettra en outre de palier à un sol inadapté et à des conditions de cultures inadéquates. Un sujet greffé résistera mieux aux maladies et parasites qui attaquent parfois ce bel arbre.

Quand greffer le pommier ?

Au printemps ou en août selon le type de greffe.

Quelle méthode à choisir pour greffer le pommier ?

Greffe d'œil détaché :Greffe en écusson à œil dormant en août.
Greffes de rameaux détachés :
Greffe en fente simple mi mars.
Greffage en incrustation au printemps.
Greffage à l’anglaise, simple ou compliquée au printemps.

Quel porte greffe à choisir pour le pommier? 

Nombreux sont les porte-greffes utilisés pour greffer le pommier, nous ne verrons ici que les plus robustes:
Franc : très vigoureux. Pour formes libres et pour tous types de sols. Très longue durée de vie.
M1 : très vigoureux. pour tous sols mais sensible au gel.
MM.109 : très grande vigueur. Idéal en sols légers. Résiste bien à la sécheresse. Assez sensible au gel.
Malling-Merton 111 : pour forme fuseau et plein vent. Tous sols sauf calcaires. Résiste à la sècheresse et à la pourriture du collet. Très bons rendements.
M9 : pour les arbres nains et forme palmette et cordon. Sol fertile et humide. Rendements élevés. Durée de vie assez courte

Quel Matériel nécessaire au greffage du pommier?

Greffoir, raphia et mastic à greffer (selon le type de greffe) Après le greffage du pommier: Placer le sujet récemment greffé à l'abri des éléments (vent, soleil...). L'emplacement choisi devra être très lumineux.
Pour la greffe en écusson :
Couper la partie du porte-greffe située au dessus du point de greffe dès que l’œil se sera développé et que la tige aura une dizaine de centimètres.
Pour tous les types de greffes :
Ne pas négliger les arrosages.
Supprimer les ligatures une fois que la greffe a pris

Le cocotier

Le cocotier nom commun coconut palm ,du nom latin cocus nucifera veut dire porteur de noix de fero (je porte) et de nux (ctd noix) vient du portugais qui veut dire fantôme ou singe faisant allusion aux trois trous de la base du fruit ayant la forme d’un visage, originaire de l’Asie du sud-est appartenant à l’espèce cocos nucifera et à la famille des palmacées et catégorie arbre palmier port stipe unique portant des anciennes feuilles couronne de feuilles dressées au centre et recourbées pour les feuilles externes d’un feuillage persistant allant de 4 à 6 mètres de long, penné folioles linéaires lancéolés ,floraison se fera par vague toute l’année à l’aisselle des feuilles inférieures réunies en spadices petites fleurs de couleur blanc jaune unisexuées mellifères au pollen pouvant être allergisant les mâles s’ouvrant deux semaines avant les fleurs femelles. les fruits sont de grandes drupes ovoïdes pourvus à la base de trous germinatifs appelé noix de coco à enveloppe ou péricarpe fibreuse contenant de l’albumen comestible partiellement liquide ou lait de coco et une partie solide et séchée connu coprah. Le cocotier est un géant palmier pouvant atteindre plus que 25 m de hauteur et 40 m rarement. C’est une espèce à croissance lente qui se multiplie par semis à chaud et par enterrement partiel de la noix .Il peut entrer en production vers la 6 eme année dans de bonnes conditions climatiques. Il s’adapte bien aux sols sableux, humifère, bien drainé, au sel et embruns.
Dans les plantations de cocotier, le pollen peut provoquer des allergies pouvant être origine de crises d’ashmes et aux rhino conjonctivites chez les ouvriers
Un lieu planté de cocotiers est appelé cocoteraiecocus

Le cocotier est un grand palmier des régions tropicales humides, originaire d’Asie du Sud-Est cultivé pour son fruit, la noix de coco (espèce Cocos nucifera, famille des palmacées).

Arbre inerme à fruit monosperme, le cocotier comme la plupart des monocotylédones, n’a pas vraiment de tronc, mais un stipe annelé (tige droite) pouvant atteindre 25 m de haut. La base renflée porte des cicatrices semi-circulaires laissées par les feuilles tombées au cours de la croissance. Les stipes relativement grêles, ne varient guère de diamètre (absence de méristème secondaire : tissu formé de cellules situées aux extrémités des tiges contribuant à leur croissance). Les vaisseaux conducteurs, très nombreux et entourés d’un tissu rigide, s’entremêlent le long de la tige, lui donnant sa rigidité.

Un grand panache d'une trentaine de feuilles persistantes d'un vert soutenu, longues de 4 à 7 m, s'étale au sommet du stipe.Les feuilles sont à pétioles amplexicaules (leur base embrasse la tige). Au départ entier, les feuilles se déchirent ensuite en longues lanières disposées comme les barbes d'une plume. Les inflorescences, à fleurs mâles et femelles, se développent à l'aisselle des feuilles ; les fleurs mâles parviennent à maturité avant les fleurs femelles. De 12 à 13 mois après leur éclosion, les fleurs femelles donnent les noix de coco. Un arbre porte de 12 à 20 régimes, composés chacun de 10 à 20 noix à divers stades de développement.

Il existe plusieurs variétés de cocotiers, qui sont classées suivant 2 grands types : les cocotiers 'Grands', dont la fécondation est croisée, et les cocotiers 'Nains', pour lesquels l'autofécondation est de règle.

Le cocotier est répandu à Ceylan, aux Indes anglaises et néerlandaises, aux Philippines, etc. Dans les colonies françaises, on le rencontre surtout dans les établissements de l'Océanie, à la Nouvelle-Calédonie et aux Nouvelles- Hébrides, en Indochine. C'est une culture qui mérite d'être largement répandue partout où les conditions de production sont favorables.

Certaines espèces de cocotiers sont précieuses au point de vue ornemental pour la décoration des appartements. On les recherche pour leur feuillage découpé et leur port élégant. Parmi elles, nous citerons : le cocos flexuosa et le cocos Weddeliana. Ce dernier est d'aspect très gracieux.

Culture.

Le cocotier pousse particulièrement bien au bord de la mer, même sur les terrains légèrement salés. Il est exigeant en lumière et en chaleur. Il se reproduit par son fruit (on choisit les semences de préférence sur les arbres gros producteurs et bien conformés). La germination, obtenue dans un lit de sable humide, le germoir, s'échelonne sur 2 à 4 mois. Les noix germées sont ensuite transférées en pépinière pour la préparation des plants. On ne met en place définitivement que des plants âgés de 6 à 8 mois ; ils sont disposés à 8 ou 10 m les uns des autres, dans un dispositif en triangle équilatéral. L'apport d'engrais permet de doubler la production.

Récolte.

Les premières récoltes ont lieu vers la 4 e année pour les 'Nains' et la septième pour les 'Grands' (bien qu'il soit possible d'obtenir des fruits dès la 5 e année si les conditions  de culture sont bonnes). La production, continue tout au long de l'année, va croissant jusqu'à la 15 e, voire la 20 e année. Un cocotier fait des fruits jusqu'à l'âge de 60 ans. En moyenne, un cocotier 'Grand' fournit 50 noix par an, mais ce chiffre peut atteindre 100 noix avec certaines variétés améliorées cultivées dans de bonnes conditions. Le rendement des variétés hybrides se situe entre 100 et 150 noix par arbre et par an en conditions moyennes de production, mais peut s'élever à 250 noix quand la culture est réalisée dans des conditions optimales. Les meilleurs hybrides peuvent alors produire de 3 à 5 t de coprah par hectare et par an. En moyenne, on peut compter sur une production annuelle de 5 000 à 8 000 noix par hectare, selon les conditions de sol, de climat et de culture, ce qui correspond à un rendement annuel de 1 à 1,5 t de coprah et plus de 1 t de coïr (enveloppe fibreuse de la noix) par hectare.

La multiplication du cocotier consiste à mettre des noix entières et bien mûres en pépinière. On les couche horizontalement, à côté les unes des autres, et on les recouvre simplement de terre. Les jeunes plants paraissent entre quatre et six mois. On peut les mettre en place à environ un an, au début de la saison des pluies, à distance de 8-10 mètres en tous sens. À partir du moment où la floraison s'établit, le cocotier fleurit tous les mois et les fruits sont mûrs huit à dix mois plus tard.

Un cocotier en plein rapport peut fournir 50 à 60 noix par an, soit 5 000 à 6 000 noix par hectare. — Cette production correspond à une tonne de coprah. Coprah est le nom commercial de l'amande contenue dans la noix de coco, après qu'elle a été plus ou moins divisée et desséchée, soit au soleil, soit dans des appareils à air chaud, à une température de 50 à 60 degrés. Il renferme en moyenne 6 pour 100 d'eau. Les amandes fraîches donnent 53 pour 100 de coprah et celui-ci 60 à 70 pour 100 de matière grasse.

Utilisations.

Le cocotier est utilisé dans toutes ses parties.

Le fruit de forme oblongue à sphérique pouvant atteindre 30 cm dans sa totalité, est comestible et les enveloppes (mésocarpe) sont employées à divers usages.

On cultive le cocotier pour son fruit (noix de coco) qui fournit de nombreux produits à usage alimentaire (lait de coco et poudre de coco, beurre, huile), à usage cosmétique (savons, gels pour douche).

Les feuilles servent à faire les toits des cases des indigènes, à faire des nattes, des paniers, des éventails, des chapeaux.

Le beurre de coco, qui est obtenu en Europe en traitant le coprah dans des usines spéciales, se présente sous la forme d'une substance grasse, onctueuse et très blanche, solide à la température 3 ordinaire, ne rancissant pas, d'une saveur agréable et d'une odeur très fine, mais dont l'aspect ne peut être confondu avec celui du beurre de vache. Ce produit est désigné dans le commerce sous les noms de végétaline, cocose, etc. Le beurre de coco est d'une conservation parfaite et d'une digestion facile ; il est entré aujourd'hui dans l'alimentation courante et son emploi ne fera que se développer dans l'avenir.

Dans certains pays, on extrait sur place l'huile de coco que le coprah fournit dans la proportion de 60 pour 100.

Lorsqu’on coupe l’extrémité des enveloppes des fleurs ou spathes, il s’en échappe un suc doux qui produit, en entrant en fermentation, une sorte de vin de palme (appelé toddy) dont la distillation donne l’alcool ; en s’aigrissant, le suc de palme se convertit en une sorte de vinaigre.

Les tourteaux de coco sont utilisés, en Europe, pour la nourriture du bétail. Les filaments contenus dans l'enveloppe fibreuse de la noix de coco constituent le coïr lorsqu'ils ont été débarrassés des matières étrangères auxquelles ils ont été mêlés. Le coïr sert principalement à confectionner des cordages particulièrement résistants au sel maron, connus sous le nom de cordes de Manille.

On en fait aussi des filets de pêche, des hamacs, des vêtements grossiers, des balais, des brosses, des coussins et des matelas.

Le bois est utilisé pour la confection de charpente, de petits objets et ustensiles, voire de meubles.

L'industrie européenne fabrique avec le cuïr les tapis d’antichambre connus sous le nom de tapis-brosse. On en fait également des carpettes pour salles à manger et des sacs à charbon.

Maladies et ravageurs. Peu de maladies attaquent le cocotier. En revanche, de très nombreux insectes creusent le bourgeon terminal, ce qui peut provoquer la mort de l'arbre. Les larves de coléoptères creusent leurs galeries dans le bois (calandre) ou rongent les feuilles (promecotheca).