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mardi 10 janvier 2017

La paresse

La paresse
Les paresseux sont des mammifères arboricoles d'Amérique tropicale qui constituent le sous-ordre des Folivora. 
 Nom scientifique : Folivora
Sommeil quotidien : Paresseux à gorge brune: 15 – 18 heures
Période de gestation : Paresseux à trois doigts: 183 jours
Rang : Sous-ordre
Classification supérieure : Pilosa
Poids : Paresseux à crinière: 4,5 – 10 kg, Paresseux à gorge brune: 2,2 – 6,3 kg, Paresseux à trois doigts: 3,8 – 6,5 kg
Grâce à la forme de leur visage, les paresseux ont toujours l'air d'être souriants à certains en-blague. Tout comme vous souriez à vous-même dès maintenant à la pensée d'avoir un paresseux d'animal de compagnie. Pas que nous le recommandons nécessairement; Les paresseux ont des besoins alimentaires très spécifiques, et ne font pas toujours bien en captivité. De plus, ils peuvent parfois devenir agressifs, et en dépit des blagues de paresse évidente qui rappelle à l'esprit, ils peuvent en fait vous attraper quand ils le veulent. D'autre part, avoir un animal de compagnie nommé pour l'un des sept péchés mortels est totalement hardcore. Qu'y a-t-il dans la boite? Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas une tête cassée, c'est juste une paresseuse mignonne superbe!
Les paresseux sont des mammifères arboricoles d'Amérique tropicale qui constituent le sous-ordre des Folivora  Ce sont des animaux de taille moyenne au mode de vie original : ils sont presque toujours suspendus à l'envers dans les arbres et se déplacent avec lenteur. Ils possèdent de longues griffes. Les paresseux de la famille des Bradypodidae sont aussi appelés « aïs », chacun de leurs membres se terminant par trois doigts griffus, ce qui les distingue des « unaus », de la famille des Megalonychidae, qui ne présentent que deux griffes à chaque main.
Outre les six espèces vivant actuellement, on connaît quatre espèces éteintes de paresseux géants qui vivaient en Amérique. Les fossiles de trois d'entre elles ont été trouvés dans l'asphalte des puits de goudron de Rancho La Brea qui abrite des fossiles récents de la dernière ère glaciaire (−40 000 à −10 000 ans).
Il ne faut pas les confondre avec le « paresseux australien », un autre nom donné au koala, mammifère marsupial.
Tout d’abord, commençons par un constat: le paresseux est un animal tellement mignon que c’en est presque violent. Chacun de ses mouvements, qu’ils soient lents ou maladroits, ferait fondre n’importe quel cœur blasé par des années d’images de chatons. 
Mais, derrière ce visage souriant se cache un terrible secret, un drame pour l’espèce toute entière: la grosse commission. Chez l’homme, si tout va bien, le rendez-vous avec ses toilettes est routinier, quotidien, banal. Mais, chez le paresseux, faire caca est un rendez-vous hebdomadaire périlleux. Le Washington Post, qui a décidé de montrer la part sombre de cet animal, est allé à la rencontre de Valentino, paresseux de 5 mois, et Cathy Schlott, qui travaille au zoo de Pittsburgh. Cette dernière explique ainsi que faire caca «est une occasion spéciale» car, «quand les vannes s’ouvrent, il y a une grosse production».
Quand il fait caca, il peut perdre un tiers de son poids
Pendant l’interview, l’improbable s’est produit: «Valentino, que soit béni son petit cœur, a commencé à faire caca», écrit le journaliste. Pour cette espèce bien particulière, et chez laquelle la constipation est normale, chaque défécation est comme «donner naissance» et produit un excrément comparable «à la taille et la couleur d’une banane pourrie».
Il faut savoir que le paresseux peut perdre un tiers de son poids lorsqu’il fait caca, et une biologiste de Swansea University a raconté au journal avoir pesé un jour un excrément de presque 1 kilogramme.
Cette situation, exceptionnelle, ne correspond évidemment pas aux conditions habituelles des défécations chez les paresseux. Pour accomplir leur mission, les paresseux vivant dans la nature descendent de leur arbre, ce qui représente un réel danger, et pas seulement à cause des prédateurs au sol. En 2014, le Smithsonian Magazine est allé voir Jonathan Pauli, un spécialiste des mammifères de l’université du Wisconsin. Ce dernier expliquait alors que le trajet vers le sol pour faire ses besoins représentait une perte d’énergie drastique pour l’animal dont le métabolisme est très lent. «C’est comme si vous deviez aller aux toilettes et que vous deviez faire une course de cinq kilomètres avant d’y aller. C’est très risqué, et très coûteux en énergie.»
Quoi qu’il en soit, une fois la grosse commission accomplie, on a peu de mal à comprendre le soulagement du paresseux, qui peut enfin retourner roupiller sur sa branche.