Pourquoi certains sont-ils plus contagieux que d’autres ?
Problème, il est impossible de reconnaître un super-spreader. On ne les découvre qu’après coup, en remontant la chaîne de transmission. On ignore donc pourquoi ils contaminent bien plus de personnes que les autres. "Ce sont peut-être des personnes qui sécrètent plus de virus, suppose Sandrine Belouzard. Ou qui n’en sécrètent pas forcément plus, mais plus longtemps". On ignore également si un super-spreader le sera pour un seul virus ou pour plusieurs.
"On sait que cela existe car le phénomène a été observé au cours de recherches épidémiologiques. Mais on ne peut pas l’expliquer. Les super-spreader sont d’autant plus difficiles à repérer que le degré de la maladie n’est pas nécessairement lié à la charge virale. On peut donc être un super-spreader sans pour autant être très malade"
Ce fut notamment le cas de Mary Mallon, surnommée "Mary Typhoïde". Identifiée comme porteur sain de la fièvre typhoïde, elle a infecté 51 personnes au début des années 1900 sans jamais développer elle-même le moindre symptôme.
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