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mercredi 18 février 2015

Percée dans la nanotoxicologie par des chercheurs

Percée dans la nanotoxicologie par des chercheurs

Alors que la résistance aux antibiotiques complique certains traitements, des nanoparticules d'argent antimicrobiens gagnent en popularité à usage médical. Ces particules sont toxiques pour certaines bactéries, mais qu'en est-il pour les humains? Les chercheurs ont fait un pas vers la compréhension des mécanismes cellulaires et moléculaires qui affectent ces particules

Alors que la résistance aux antibiotiques complique certains traitements, des nanoparticules d'argent antimicrobiens (AGNP) gagnent en popularité à usage médical. Ces particules sont toxiques pour certaines bactéries, mais qu'en est-il pour les humains? Des chercheurs du Centre de recherche Armand-Frappier de l'INRS-Institut ont fait un pas vers la compréhension des mécanismes cellulaires et moléculaires qui affectent ces particules. Dans un article publié dans The Journal of Biological Chemistry, l'équipe de Denis Girard établi pour la première fois que le stress induit AGNP dans le réticulum endoplasmique (RE), qui est l'un des signes de nanotoxicité.

Dans leur expérience, les chercheurs ont utilisé 15 nm AGNP sur les monocytes et les macrophages humains, qui sont parmi les premières cellules à interagir avec des corps étrangers. À de faibles concentrations, le AGNP induite par le stress dans le RE, mais n'a pas causé la mort cellulaire. Cependant, des concentrations plus élevées ont causé un type de mort cellulaire programmée, ce qui est caractéristique de certaines réponses inflammatoires.

Les résultats de l'équipe de recherche suggèrent que la cause la dégradation AGNP d'ATF-six le capteur et l'activation du complexe NLRP-3 de la protéine de l'ER. C’est la première fois qu'une réponse inflammatoire à des particules AGNP dans ce complexe protéique n'a été rapportée.
Faisant suite à ces résultats, l'équipe du professeur Girard va étudier de plus près la molécule ATF-6 afin de mieux comprendre le mode d'action des différentes nanoparticules par rapport aux cellules myéloïdes.

Professeur Girard estime que ces résultats de recherche en utilisant cellules THP-1 ouvre également d'autres possibilités de recherche: «Nous avons utilisé des cellules leucémiques dans la plupart de l'étude La question est, pourrions-nous obtenir les mêmes résultats avec d'autres types de cellules cancéreuses Si oui, il peut être possible d'utiliser des nanoparticules pour tuer les cellules cancéreuses sans l'usage de drogues, ce qui serait très prometteur "