Les chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique et la Smithsonian Institution ont ainsi obtenu des images en 3D des structures internes des mâchoires et identifié cet organe sensoriel chez une famille de baleines à fanons et inconnu de la taille d’un pamplemousse à la pointe du menton des rorquals. Ces chercheurs s’expriment ainsi
« Nous pensons que cet organe sensoriel envoie des informations vers le cerveau, afin de coordonner le mécanisme complexe de l’alimentation par fanons : rotation des mâchoires, inversion de la langue et élargissement des sillons ventraux, » explique l’auteur principal de l’étude Nick Pyenson, paléo biologiste.
Ces chercheurs pensent également que cet organe permet la détection de la densité des proies dans l’eau et provoque l’ouverture des mâchoires ce qui permet d’étendre la gorge à pleine capacité.
Ce type de baleine peut engloutir en moins de six secondes jusqu’à 80 mètres cubes d’eau et de proies, souvent un volume supérieur à celui de la baleine elle-même Chaque gorgée capture 10 kg de krill et de poissons.
En termes d’évolution, la découverte de cet organe sensoriel joue un rôle fondamental dans l’explication de l’une des méthodes d’alimentation les plus extrêmes de créatures aquatiques», explique Bob Shadwick professeur de zoologie à l’Université précitée. Ceci nous renvoie à ce qui a été dit dans le sain livre le courant dans ce sens à propos des animaux et des sciences