Survivre à la bombe atomique, mourir prématurément d'un accident vasculaire cérébral et d'une maladie cardiaque
Les survivants des bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki pendant la Seconde Guerre mondiale se sont peut-être considérés comme chanceux, du moins au début. Peu de temps après, toutefois, ceux qui ne sont pas décédés des suites d'une intoxication par les radiations ont appris que les radiations issues des bombardements exposaient leurs enfants et eux-mêmes à un risque accru de cancer. Maintenant, ils peuvent ajouter une maladie cardiaque et un accident vasculaire cérébral à leur liste de problèmes médicaux potentiels.
Un article récent du British Medical Journal (BMJ) a examiné les taux de décès par cardiopathie et accident vasculaire cérébral chez les survivants de ces attentats à la bombe en se basant sur leur distance à l'épicentre et l'exposition au rayonnement calculée par la suite. Il a été constaté que les personnes exposées à des doses de rayonnement plus élevées présentaient un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral et de maladie cardiaque, avec un risque relatif excessif par gramme de rayonnement de 9% pour le premier et de 14% pour le second. La correction pour d’autres habitudes connues pour être associées à ces deux conditions n’a eu aucun impact sur leurs résultats, suggérant que le rayonnement seul était responsable de leurs résultats.
Bien que personne ne prévoie un autre bombardement atomique, les résultats de cette étude sont toujours pertinents en raison de l'exposition généralisée des individus aux radiations issues de tests de diagnostic médical tels que les tomodensitomètres. Selon une publication de la Health Physics Society, le scanner standard du pelvis émet environ 10 mSv de rayonnement (par comparaison, les personnes sont exposées à 3 mSv du rayonnement naturel chaque année). Une angioplastie peut délivrer jusqu'à 57 mSv. De plus, il est devenu de plus en plus évident que même les équipements radiologiques modernes sont sujets aux pannes, des rapports récents de patients recevant des doses de rayonnement plusieurs fois supérieures à celles prévues. Une fois ressenti comme administré avec des doses de rayonnement trop faibles pour causer des effets néfastes à long terme,