Quelques plantes remarquables
1. Espèces agrostologiques
L'agrostologie définit une branche de la botanique qui étudie les vraies plantes de la famille des Poacées et elle s'intéresse particulièrement aux agrostidaies. Parce qu'elle étudie scientifiquement les graminées, elle est aussi appelée la graminologie.
En général, elle englobe les vraies herbacées (famille Poaceae) et les espèces herbacées de la famille des légumineuses Fabaceae, les Cypéracées Cyperaceae, des juncacées Juncaceae et des typhacées Typhaceae, bien qu'elles ne soient pas strictement comprises dans l'étude agrostologique. Ces types de plantes sont également connues sous le nom de graminoïdes, elles sont graminiformes.
Cette science est d'une grande importance dans le maintien des prairies sauvages et cultivées, dans l'agriculture (cultures de riz, maïs, canne à sucre et blé, ainsi que des pâturages pour l'alimentation animale), l'horticulture en gestion urbaine et environnementale, et la production de gazons, l'écologie et la conservation.
L'agrostologie est la science qui préconise l'utilisation correcte du sol pour la plantation de cultures fourragères destinées à la consommation animale, la biodiversité et l'adaptation de ces plantes et leur contenu nutritionnel. Il y a de plus en plus d'études pour l'amélioration génétique de ces espèces et la gestion des pâturages afin qu'il y ait en même temps, un meilleur entretien des troupeaux et moins d'usure du sol.
En terme général, l’agrostologie est l'étude botanique des plantes herbacées composant les gazons, pelouses, prairies, savanes et brousses tempérées, savanes, etc. Il s'agit principalement des Poaceae mais aussi des plantes voisines comme les carex et laiches (Cypéraceae), les joncs (Joncacaceae) et les massettes (Typhaceae). Ces familles regroupent des espèces réputées de pastorales ou agronomiques (appétées par le bétail).
2. Espèces vasculaires épuratives
Plusieurs espèces sont épuratives des milieux pollués (eaux, des étangs, des rivières, de l’air dans les villes et ailleurs, des océans,…). Parmi ces espèces nous citons en particuliers Quelques plantes utiles à l’assainissement des eaux contre les pollutions : massettes (Typha australis), menthe (Mentha rotundifolia, Mentha pulegium,…), joncs (Juncus maritimus, Juncus acutus, Juncus effusus,…), rubanier (Sparganium erectum), roseaux (Phragmites communis, Sacharum spontaneum, Sacharum arundo,…), salicaires (Lythrum junceum, Lythrum tribracteatum,…), posidonie (Posidonia oceanica), cymodocée de mer (Cymodocea nodosa), potamogétons (Potamogeton pectinatus, Potamogeton natans, Potamogeton nodosus,…), flûteau (Alisma plantago-aquatica), Jacinthe d’eau (Eichhornia Crassipes),….
3. ESPECES dendrologiqueS
La dendrologie (du grc dendron signifiant « arbre » et logos « science » : c’est la science de reconnaissance et de classification des arbres et plus généralement les végétaux ligneux.
4. Plantes aromatiques et médicinales
Une plante médicinale est une plante dont un de ses organes, par exemple la feuille, l’écorce, les graines, …possède des vertus curatives, et parfois toxiques selon son dosage.
5. Plantes ornementales
Plantes destinées à l'agrément et l’embellissement des jardins. Egalement elles contribuent dans l’édification du paysage.
6. Valeurs indicatrices des plantes
Le lien écologique entre une plante et les variables du milieu (biotiques, abiotiques, anthropiques,…), n'est pas autre chose que la fréquence relative de cette plante dans une classe de ces variables. C'est également la probabilité de connaître le facteur prédominant d'un lieu lorsqu'on se trouve en présence de la plante. En un mot, c'est la transposition à l'écologie de la notion de fidélité de Braun-Blanquet (1932) ou du profil écologique de fidélité de telle(s) ou telle(s) plante(s) vis à vis tel(s) ou tel(s) facteur(s) du milieu