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lundi 4 février 2013

Heureuse découverte de l’ADN…en 1992

Le bouleversement très récent en 1992 en biologie constitue l’avènement de la génomique importante découverte de l'ADN
En 1913 lorsque l’américain Thomas Morgan découvre que les chromosomes portent les gènes7. Trente ans plus tard, en 1944, le New-Yorkais Oswald Avery démontre que l’acide désoxyribonucléique ou ADN, molécule quasi universelle dans le monde vivant porte l’information génétique de ces êtres vivants. Il fait la démonstration formelle de son rôle dans la transmission d’informations héréditaires. Tout s’enchaîne alors très vite. Le 25 avril 1953, un article des Britanniques James Watson et Francis Crick, paru dans la revue Nature, décrit pour la première fois la structure tridimensionnelle en double hélice de l’ADN. Celle-ci, véritable « mémoire » du vivant, renferme sous une forme chimique, au demeurant assez simple, l’ensemble des instructions élémentaires – ou gènes – nécessaires aux activités et au maintien de l’intégrité d’une cellule ou d’un organisme. La connaissance de ces instructions et surtout de leur combinatoire d’usage est indispensable à la compréhension des phénomènes biologiques au niveau cellulaire et moléculaire.

Ce n’est pourtant qu’en 1964 que des recherches montrent comment l’enchaînement linéaire des quatre constituants chimiques qui forment l’ADN peut déterminer la synthèse et surtout la structure d’une protéine. Découverte fondamentale puisqu’au sein d’un organisme vivant, certaines protéines forment la charpente physique des cellules, d’autres leur permettent de fonctionner. Elles servent de matériau de construction, de récepteurs pour les signaux dans et entre les cellules et de catalyseurs pour les réactions biochimiques. Ainsi, dans bon nombre de maladies génétiques, une altération dans la structure d’un gène (mutation) se traduit par la synthèse d’une protéine défectueuse ou par son absence.

L’ADN apparaît alors comme « la molécule essentielle du vivant ». La fascination qu’elle exerce sur les chercheurs génère de nombreux travaux sur ses propriétés : comment se réplique-t-elle ? Comment évolue-t-elle ? De quelle manière diffère-t-elle d’une espèce à l’autre ? À l’occasion de ces recherches très fondamentales, les biologistes découvrent tout un ensemble de protéines-enzymes impliquées dans la réplication, dans la recombinaison et dans toutes les opérations moléculaires qui gravitent autour de l’ADN. Ces protéines deviennent alors autant d’outils potentiels pour faire in vitro ce que la cellule fait in vivo. Les premiers outils d’un véritable génie génétique sont ainsi découverts à la fin des années 1960. Ils vont permettre de comprendre l’intimité du fonctionnement du vivant, en particulier des gènes. Conséquence pratique, dès 1978, les biologistes utilisent des bactéries pour donner naissance des hormones humaines : insuline ou hormones de croissance, qu’aucun chimiste ne peut synthétiser. L’ère des biotechnologies nouvelles commence.Les travaux de recherche s’accélèrent grâce à dieu par l’intermédiaire de l'esprit humain qui nous fait éclairer les choses et les miracles du jour à l'autre.