L'asthme est une maladie complexe caractérisée par l'inflammation des voies respiratoires conduisant à des difficultés respiratoires. La condition est hétérogène dans son évolution clinique et la réponse au traitement. Glucocorticoïdes inhalés est le mode standard du traitement de l'asthme. Les glucocorticoïdes inhibent la production de l'interleukine-13, une cytokine pléiotropique de cellules de type T helper 2 (Th2), que l'on pense jouer un rôle dans l'apparition de l'asthme. Néanmoins, la maladie reste incontrôlée chez de nombreux patients.
Il a été remarqué que les patients souffrant d'asthme non contrôlé continuent d'avoir augmenté les niveaux de l'interleukine-13 dans les expectorations, en dépit de l'inhalation de glucocorticoïdes. Ceci est conforme à l'hypothèse selon laquelle l'interleukine-13 peut contribuer à la résistance glucocorticoïdes. L'interleukine-13 induit les cellules épithéliales bronchiques à sécréter périostine une molécule de protéine qui joue un rôle dans le remodelage des voies aériennes chez les patients asthmatiques.
Lebrikizumab est un anticorps monoclonal humanisé IgG4 que cible spécifiquement et se lie à l'interleukine-13 et empêche sa fonction. A, en double aveugle, contrôlée par placebo, en groupes parallèles, randomisée, multicentrique a été menée dans 219 adultes qui avaient asthme non contrôlé en dépit d'être administré avec du milieu-dose à forte dose glucocorticoïdes inhalés inhalées corticothérapie. Les patients ont été classés selon le niveau de périostine sérique de base. Lebrikizumab (à la dose de 250 mg) ou un placebo, a été administré par voie sous cutanée une fois par mois pour un total de six mois aux patients. Le placebo constitué d'eau stérile et les mêmes excipients que la formulation lebrikizumab. Les résultats de l'étude a montré que le traitement Lebrikizumab était lié à une meilleure fonction pulmonaire. Les patients avec des niveaux plus élevés de périostine de sérum pré-traitement avaient une meilleure amélioration de la fonction pulmonaire à l'administration de lebrikizumab en comparaison aux patients ayant des niveaux Periostin faible. Ces résultats confirment en outre la preuve de la pathogenèse hétérogène chez les patients atteints d'asthme modéré à sévère. Le étude renforce également l'importance de l'utilisation de biomarqueurs pour analyser la réponse au traitement chez les patients