La maladie de Parkinson est causée par un déficit en dopamine dans le cerveau. Ce déficit est dû au fait que les cellules nerveuses qui fabriquent la dopamine ont pour la plupart disparu. La perte de cellules nerveuses est un phénomène tout à fait normal qui se produit même chez les personnes en excellente santé, mais lorsque des signes moteurs de la maladie de Parkinson apparaissent, cela signifie qu’un nombre considérable de cellules nerveuses ont disparu d’une aire particulière du cerveau très importante pour le contrôle des mouvements, laquelle porte le nom de substance noire (substantia nigra).
De plus, d’autres régions du cerveau pourraient, croit-on, être affectées par le perte de cellules nerveuses, ce qui serait à l’origine des symptômes non moteurs qui s’ajoutent aux nombreux autres observés dans la maladie de Parkinson.
Emplacement de la substantia nigra dans le cerveau
Les médecins ne savent pas avec certitude ce qui détruit les cellules nerveuses de la substantia nigra ni pourquoi la maladie se manifeste chez certaines personnes et non chez d’autres. Chose certaine cependant, la maladie de Parkinson n’est ni infectieuse, ni contagieuse. La recherche se penche actuellement sur le rôle possible des gènes et tente de découvrir entre autres s’ils pourraient être utilisés comme épreuve diagnostique. À l’heure actuelle, certaines preuves indiquent que l’apparition de la maladie chez les personnes de moins de 40 ou 50 ans pourrait être due à des facteurs héréditaires dans certaines familles. Des recherches sont en cours pour vérifier cette hypothèse.
Il est également possible que des facteurs environnementaux soient à l’origine des lésions nerveuses observées dans la maladie de Parkinson. D’ailleurs, d’aucuns ont déjà émis l’hypothèse que l’exposition à des substances chimiques nocives, comme les pesticides, la consommation d’eau polluée ou même certains facteurs physiques tels qu’un traumatisme crânien pourraient être à l’origine de l’apparition de la maladie, mais aucune preuve ne confirme cette hypothèse pour le moment.
À l’heure actuelle, on pense que si la maladie comme telle n’est pas héréditaire, certains facteurs (présents dans les gènes) pourraient l’être, facteurs de susceptibilité génétique qui rendraient les personnes porteuses plus sensibles aux effets des facteurs environnementaux nocifs mentionnés ci dessus. Si tel est bien le cas, se pose alors la question du risque d’apparition de la maladie.